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La santé mentale en entreprise : par où commencer ?

  • Photo du rédacteur: Carole Dubois
    Carole Dubois
  • 18 mars
  • 2 min de lecture

La santé mentale en entreprise préoccupe de plus en plus les DRH. La question n’est plus de savoir si l’on doit en parler, mais plutôt par où commencer.


  • Collectif ou individuel ?

  • Prévention ou gestion des crises ?

  • Répondre aux obligations légales ou aller au-delà ?


Le risque, c’est de rester paralysé face à cette complexité. Le piège, c’est de croire qu’il faut une réponse parfaite avant d’agir.


En réalité, les leviers de prévention ne sont ni plus ni moins que des piliers de la politique RH :

🔹 Débattre du travail : Créer des espaces de discussion pour parler des réalités du terrain.

🔹 Réguler la charge de travail : Poser la question de la soutenabilité des objectifs.

🔹 Clarifier les rôles : Lever les ambiguïtés sur les responsabilités et les attentes.

🔹 Développer l’autonomie et la participation : Impliquer les équipes dans les décisions qui les concernent.

🔹 Favoriser les collectifs : Nourrir la cohésion et les solidarités internes.

🔹 Témoigner de la reconnaissance : Valoriser les efforts et les contributions, au-delà des résultats.

🔹 Communiquer sur les changements : Éviter le flou et l’incertitude en expliquant les décisions, même impopulaires.


Et les managers dans tout ça ? Ils ne sont ni psychologues ni super-héros, mais ils sont souvent les premiers témoins des signaux faibles. Leur donner des repères et des outils pour écouter, orienter et réguler la charge de travail, c’est déjà faire beaucoup. Les soutenir, c’est soutenir toute l’organisation.


On craint souvent d’ouvrir la boîte de Pandore en abordant la santé mentale. Pourtant, c’est en osant en parler qu’on peut commencer à agir. Pas besoin d’une usine à gaz. Parfois, un dialogue sincère et une action ciblée suffisent à enclencher un mouvement positif.


La santé mentale n’est pas un sujet à remettre à plus tard. Même un premier pas maladroit vaut mieux qu’un statu quo prudent.


Et vous, comment abordez-vous ce sujet dans votre organisation ?

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