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Le CODIR : un acteur-clé du corps social

  • Photo du rédacteur: Carole Dubois
    Carole Dubois
  • 14 mars
  • 2 min de lecture

Une vision ambitieuse, c’est essentiel. Mais cela ne suffit pas. Pour qu’elle prenne corps dans le quotidien des équipes, il faut plus qu’une belle déclaration d’intention. Il faut un CODIR qui agit.



Trop souvent perçu comme une simple instance de validation, le CODIR joue en réalité un rôle central dans le fonctionnement du corps social de l’entreprise. C’est lui qui :

  • Clarifie le cap et s’assure qu’il soit compris à tous les niveaux.

  • Orchestre la cohérence entre les différents métiers et les priorités stratégiques.

  • Prend des décisions et les assume collectivement, pour éviter les injonctions contradictoires.


Ces trois fonctions sont essentielles pour aligner l’organisation sur une trajectoire commune. Mais ce n’est pas tout. Le CODIR a aussi un impact direct sur les managers.

Les managers sont les premiers relais de la stratégie d’entreprise auprès des équipes. Leur légitimité et leur efficacité dépendent en grande partie du travail réalisé en amont par le CODIR. Lorsqu’il agit avec clarté et cohérence, il permet :

  • De réduire les angles morts : les managers savent où ils vont et peuvent aligner leurs actions sur des décisions claires et assumées.

  • D’éviter la double contrainte : fini les messages contradictoires qui placent les managers dans des positions intenables.

  • De renforcer la légitimité managériale : appuyés par des rôles clairs et des décisions solides, les managers deviennent des relais crédibles et cohérents de la stratégie d’entreprise.


Le CODIR n’est pas qu’un lieu de décision : c’est un espace où se construisent les conditions du travail collectif. Il est au service de la dynamique globale, de la clarté des rôles et de la cohérence de l’action. Un travail qui demande de naviguer dans la complexité et de réduire les angles morts pour que chaque acteur — du CODIR aux équipes — trouve sa place et son rôle.


Et chez vous, le CODIR est-il un simple organe de décision ou un véritable moteur de transformation ?

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